Togo: voici les conditions à remplir pour corriger CEPD, BEPC et BAC1 2025

Le ministre des enseignements primaire et secondaire, Professeur Komla Dodzi KOKOROKO fait connaitre les critères de sélection des correcteurs aux examens du CEPD, BEPC et BAC1 général 2025 à travers une note circulaire adressée aux chefs des services et des directions en charge des correcteurs de ces différents examens.
<< La correction de copies est un geste professionnel et doit faire appel à des compétences professionnelles avérées. Le choix des correcteurs doit être encadré par des conditions réglementaires de la qualification académique et ou professionnelle mais aussi de l’expérience de la tenue de la classe d’examen.
Ainsi, pour être éligible à la correction des différents examens scolaires, il faut remplir les conditions suivantes :
Pour le CEPD, il faut :- avoir au minimum le diplôme du BAC 2 ou un diplôme professionnel (CEAP/CAP) ;- avoir une expérience d’au moins 3 ans dans l’enseignement primaire ;- accorder la priorité aux titulaires des classes du Cours moyen (CM), jouissant d’une bonne moralité et d’une bonne santé.
Pour le BEPC, il faut :- avoir un niveau minimal de licence (BAC +3) ou un diplôme professionnel (CAP-CEG, LPE) ;- avoir une expérience d’au moins 3 ans dans l’enseignement général (lycées et collèges publics ou privés agréés) ;- accorder la priorité aux professeurs de la classe de troisième (3e) dans la discipline concernée, jouissant d’une bonne moralité et d’une bonne santé.
Pour le BAG I, il faut : avoir un niveau minimal de licence (BAC +3) ; avoir une expérience d’au moins 3 ans dans l’enseignement général (lycées publics ou privés agréés) ; accorder la priorité aux professeurs de la classe de première (1ère) dans la discipline concernée, jouissant d’une bonne moralité et d’une bonne santé.>> peut-on lire dans la note circulaire.
<< En somme, la sélection des correcteurs d’un examen est une étape cruciale qui nécessite de la part du personnel d’encadrement, une attention particulière, le professionnalisme et l’impartialité pour aboutir à une sélection de qualité. Pour ce faire, il faut se départir de toutes considérations subjectives qui peuvent entacher le choix harmonieux >> poursuit-il.
<< Tout manquement constaté dans le choix d’un correcteur engage la responsabilité du chef d’inspection. En tout état de cause, le correcteur ne remplissant pas ces conditions sera purement et simplement exclu des travaux de correction >> a affirmé le ministre des enseignements primaire et secondaire.
Pascal S.