TOGO:EDUCATION: malgré les mises en garde du ministre KOKOROKO, ils circulent toujours
Ils, ce sont les stupéfiants (alcool, drogue, bonbon alcoolisé….) qui continuent par circuler subtilement dans les établissements scolaires malgré les mises en garde du ministre Dodzi Komla KOKOROKO à cet effet et les notes de service des directeurs régionaux de l’éducation adressée aux chefs d’inspection, aux chefs d’établissement et aux enseignants sur le sujet.
Aucun âge et aucun sexe n’est épargné de la classe de quatrième jusqu’en terminales.
Le phénomène débute d’abord à la maison avec des groupes d’amis qui s’essayent à la chose. Après, ils invitent leurs camarades en petits groupes et en différents lieux pour l’essayer. Certains résistent au début. Mais, avec l’effet de groupe et les influences des amis très proches qui s’y plaisent déjà, ils finissent par l’essayer aussi. Les occasions pareilles se multiplient de même que les petits groupes et les lieux de prise de ces stupéfiant entre apprenants.
Les maisons des apprenants où aucun parent n’est présent pendant la journée de lundi à vendredi, les pièces louées leurs pairs, les salles de classe, les terrains de jeux lors des interclasse et des tournois interscolaires constituent des lieux où les jeunes apprenants se livrent à la consommation subtile des stupéfiants.
Fait curieux, dans les groupes surpris par notre rédaction avec la complicité de certains apprenants, des filles actives s’y plaisent et se positionnent comme leader des groupes, intransigeantes et sourdes à toutes paroles de sensibilisation et de remise sur le droit chemin.
Les enseignants et autres encadreurs des établissements scolaires sont complètement dribblés sur toute la ligne.
Il urge que les parents reprennent sérieusement leur rôle d’éducateur à la maison et dans le quartier. Le ministre KOKOROKO les avait exhortés à cet effet à travers une circulaire adressée aux parents d’élèves.
Si rien est fait avec rigueur et autorité dans les trois ans à venir, une bonne partie de la jeunesse sera hors de contrôle.
Ce serait bien de commencer par punir des parents pour des fautes commises par leurs enfants à l’école. Des amendes et des assignations à domicile, des cours d’éducation civique et morale de même que les éducations aux valeurs de nos terroirs seront nécessaires comme punitions aux parents d’élèves dont leurs enfants font des bêtises pour redresser la situation.
Pascal S.
