TOGO/ MEPSTA : gros plan sur l’inspection générale de l’éducation.

Le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat est un vaste département ministériel avec une organisation adaptée à la taille de sa mission. Pour remplir convenablement cette mission, des institutions rattachées sont créées ou réaménagées selon les besoins identifiés et les réponses que les gouvernants souhaitent y apporter. C’est dans cette dynamique qu’en 2005, l’inspection générale de l’éducation est créee.

L’inspection générale de l’éducation est une institution créée par arrêté no 037/MEPS/CAB du 23 mai 2005 conformément aux dispositions de l’article 31 du décret no 2004-068/PR du 17 mars 2004 et rattachée directement au ministre. Cette institution exerce auprès du ministre, une triple mission d’évaluation, d’encadrement et d’expertise.

La mission d’évaluation de l’inspection générale de l’éducation (IGE) porte sur l’évaluation des structures, des pédagogies et des moyens concourant à la réalisation des objectifs fixés par le ministre aussi bien sur le plan du fonctionnement que celui des résultats. L’IGE évalue les établissements scolaires et les institutions de formation, le personnel d’encadrement pédagogique et de direction, les enseignants, les directeurs centraux. Elle évalue également les types de formation, les programmes et leurs contenus d’enseignement, les méthodes et outils pédagogiques, les ressources humaines mobilisées, les procédures et moyens matériels et financiers mis en œuvre.

Dans sa mission d’encadrement, l’IGE valide les programmes d’enseignement et de formation professionnelle du personnel et des méthodes pédagogiques. Elle contrôle le personnel d’encadrement pédagogique, du personnel d’information et d’orientation, le personnel administratif et enseignant. L’IGE prend part au recrutement de personnel, à leur formation initiale et continue et à l’évaluation de leurs activités. Elle coordonne en relation avec les responsables régionaux de l’éducation, l’action de tous les corps d’inspection, assure auprès de ses interlocuteurs, une mission d’avis et de conseil.

Et en fin, dans sa troisième mission qui est celle de l’expertise, l’IGE formule des avis et propositions pour la mise en œuvre de la politique éducative.

Pour assurer l’ensemble de ses missions, l’IGE s’appuie sur les résultats des enquêtes menées par ses soins; les rapports d’activités produits par les différentes structures du ministère ; l’inspection du personnel d’encadrement pédagogique et du personnel administratif.

L’IGE intervient dans le cadre d’un programme de travail annuel fixé par le ministre. Ponctuellement, elle peut être chargée par le ministre de missions particulières.

L’IGE dispose pour l’accomplissement de ses missions, de toute liberté pour recueillir les informations et la documentation nécessaire, tant auprès des services centraux que déconcentrés du ministère, aussi bien sur place qu’au travers des études , statistiques et documents de tous ordres produits par l’ensemble des services de l’éducation.

Pour devenir un inspecteur général de l’éducation, il faut être au préalable un inspecteur de l’éducation nationale, suivre la formation des IGE et être nommé par arrêté ministériel. Le doyen de l’IGE peut être nommé par arrêté ministériel (doyen par intérim) et confirmé par un décret présidentiel. Il peut être aussi nommé directement par décret présidentiel sur proposition du ministre en charge du secteur.

Pour son fonctionnement, l’inspection générale de l’éducation dispose d’un service administratif comprenant un secrétariat principal, un secrétariat particulier, un bureau des chargés d’études et un bureau de comptabilité.

Le doyen de l’inspection générale de l’éducation est assisté dans l’exercice de ses fonctions par un adjoint nommé parmi les inspecteurs généraux de l’éducation et les autres inspecteurs généraux de l’éducation.

L’IGE est dirigée par un doyen nommé parmi les inspecteurs généraux de l’éducation. Le premier doyen de L’IGE fut monsieur Assiah S. Kpam- Nle. L’actuel doyen est monsieur Ezi kokou.

Pascal S.