TOGO /EDUCATION : les TICE et la scolarisation de la jeune fille au cœur de l’apothéose de la JIF 2023 dans la DRE Grand Lomé ce 08 mars
Le grand amphithéâtre du Lycée scientifique de Lomé a servi de cadre pour accueillir les activités marquant l’apothéose de la journée internationale des droits de la femme ce mercredi 08 mars 2023.
Elles étaient venues des quatre coins de la région éducative du Grand Lomé pour prendre part à l’apothéose de la célébration de cette 47ème journée internationale des droits de la femme placée sous le thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » dans un décor qui allie parfaitement l’intellect, la compétence et l’élégance auréolée d’une sublime beauté qui magnifie la femme et donc l’humanité.
Présidée par Mme BALI Meheza, Cheffe de l’IEPP Lomé centre représentant le directeur régional de l’éducation Grand Lomé Monsieur Agbéko SABAH, la cérémonie d’ouverture est marquée par deux interventions qui annoncent les couleurs de la journée dans une ambiance bon enfant de partage et de réflexion sur la condition des femmes.
Dans son mot de circonstance, Mme DETE-EDJEOU, point focal de la cellule genre à la direction régionale de l’éducation et président du comité d’organisation de la rencontre a souhaité la bienvenue aux femmes et les a invitées à se sentir à l’aise dans la salle et à prendre part active aux activités inscrites au programme de la journée. Elle a remercié le directeur régional de l’éducation du Grand Lomé et les premiers responsables du département en charge de l’éducation pour leurs implications personnelles qui ont permis la réalisation des activités de cette 47ème édition de la journée internationale des droits de la femme.
Intervenant au nom du DRE, Mme BALI Meheza , a rappelé l’importance qu’accordent les plus hautes autorités en générale et celles de l’éducation en particulier à la célébration de cette journée internationale des droits de la femme au Togo.
Rappelant le thème retenu pour l’édition de 2023, elle a invité les femmes à s’intéresser aux outils informatiques et chercher à les maitriser pour des usages judicieux.
Bien habillées comme toujours et intellectuellement très aguerries, les femmes, visiblement reconnaissantes des avancées dans le domaine mais encore assoiffées de plus de respect de leurs droits, attendent avec impatience les étapes des communications, des débats et des doléances qui n’ont pas tardé à s’ouvrir après les formalités de la cérémonie d’ouverture.
Ainsi, la première communication « l’importance de la scolarisation de la jeune fille, son maintien à l’école et l’appropriation de la loi N0 2022-020 du 02 décembre 2022 portant protection des apprenants contre des violences à caractère sexuel au Togo » magistralement animée par Mme INOUSSA Ouadja Isbatou, directrice du CEG Avénou a éclairé la lanterne de plus d’une sur le sujet et dissipé des zones d’ombre qui subsistaient chez des apprenantes et les femmes présentes dans l’amphithéâtre en matière de la loi portant protection des apprenants contre des violences à caractère sexuel au Togo.« Que ce soit la comparaison entre l’éducation et la scolarisation, l’importance de la scolarisation de la jeune fille passant par les facteurs favorables au maintien de la jeune fille à l’école au Togo et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel, les invités se sont abreuvées du contenu de la communication à en croire, la concentration qui a caractérisé les femmes tout au long de celle-ci et les questions qui s’en ont suivies.
« L’éducation, c’est la famille qui la donne et l’enseignement, c’est l’Etat qui le doit. Chacun d’entre nous doit revendiquer cette société de valeur, et si cette dernière nous fait défaut, c’est la société qui prend un coup » a-t-elle ajouté en citant le Ministre des enseignements primaire, secondaire technique et de l’artisanat Dodzi Komla KOKOROKO.
La deuxième communication brillamment présentée par Mme Christine Ama B. PILANDE, chargée de cours d’informatique au lycée scientifique de Lomé porte sur thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » qui induit une réflexion sure « Que faire pour encourager les jeunes filles élèves et les femmes enseignantes à concilier leurs activités et les TCI en vue d’atteindre l’épanouissement économique et sociale ». Articulée autour d’un bref aperçu sur les TIC, la jeune fille et les TIC, les femmes enseignantes et les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE), les avantages et inconvénients des TIC, la communication a permis aux femmes de se conseiller lors des débats et de se fixer des objectifs à atteindre dans ce secteur en plein essor.« Dans ce 21ème siècle qui est un siècle du numérique, les autorités de l’éducation sont conscientes que l’implication des apprenants et enseignantes à l’usage des TIC s’avère très importante pour leur épanouissement » a-t-elle affirmé avant de conclure que « Il est alors impératif d’encourager les filles et les enseignantes à s’approprier les compétences dans les TIC et y favoriser leur montée en expertise, contribuant ainsi à anticiper leur positionnement dans ces métiers sur le marché du travail ».
Dans son mot de clôture, Mme BALI a invité les femmes à prendre les mesure nécessaires pour se faire former dans le domaine des TIC et posséder dans la mesure du possible, un ordinateur portable qui les aidera dans leur tâche surtout professionnelle. Elle souhaite qu’à la célébration de JIF 2024, que toutes les femmes puissent affirmer haut et fort qu’elles maîtrisent parfaitement l’outil informatique.
Officialisée et rendue mondiale depuis 1977 par l’organisation des nations unies (ONU), la journée internationale des droits de la femme est célébrée chaque 08 mars pour réfléchir sur la condition de la femme, lutter contre les inégalités femmes-hommes et promouvoir les droits de la femme.
Pascal S.
