TOGO/EDUCATION: tas d’ordures et les grands établissements scolaires
Beaucoup de grands établissements scolaires éprouvent des difficultés pour faire enlever les ordures hebdomadairement produites en leur sein par l’ensemble de leur communauté scolaire respective.
Cette situation est plus accentuée dans les grandes villes où un grand nombre d’apprenants passent les midis dans la cour de l’établissement pour attendre la reprise des cours l’après-midi.
L’entretien des salles de classe et de la cour des établissements fait produire de grandes quantités d’ordures qui s’accumulent sur un tas déjà trop volumineux, lieux par excellence d’incubation et de la prolifération de germes et d’agents vecteurs de nombreuses maladies.
Les tas d’ordures ne trouvent pas preneur pour un dépotoir de relais/intermédiaire ou pour un dépotoir final. Les abonnements auprès de certains services d’enlèvement d’ordures recrutés par les mairies seraient-ils trop chers pour les établissements ? Est-ce la défaillance des voiries urbaines ?
Un tour dans les grands établissements des banlieues et même dans certains du centre-ville de la capitale vous expose tout de suite l’empleur du phénomène. Plusieurs établissements scolaires de l’intérieur du pays n’en sont pas épargnés.
Abordés, beaucoup de chefs d’établissement préfèrent garder silence et nous servir un grand « huuummmm » à la fin puis nous quitter.
Que se passe t-il au juste ? Pourquoi l’enlèvement régulier des ordures dans les établissements scolaires devient si problématique ? La stratégie d’enfouissement et d’incinération des ordures dans l’enceinte des établissements scolaires est-elle la mieux indiquée ?
Aux abords de certains établissements, les populations riveraines profitent pour jeter elles aussi leurs ordures sur le tas d’ordures créé par l’établissement. Il en résulte une colline d’ordures qui pollue sérieusement l’environnement et se transforme à l’abri de tout soupçon, en nids de production et de prolifération de maladies.
Une pluie arrose la zone et c’est la fête sur les tas d’ordures pour les êtres qui y vivent. Par contre naturellement, c’est e désarroi pour la communauté scolaire concernée tout comme la population environnante.
Nous y reviendrons .
Pascal S.
