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MEPSTA: surveillance et correction du BAC1 et du BEPC : des anomalies constatées dans la convocation des enseignants

La convocation des enseignants pour la surveillance et la correction des examens de fin d’année continue de traîner avec elle des anomalies qui frustrent des chargés de cours et les démotivent année après année dans l’accomplissement de leur mission de formation.

Une fois encore, le problème s’est posé lors de la surveillance et de la correction du bac1 2021 dans plusieurs centres d’examen. Les mêmes anomalies sont également constatées sur la liste des enseignants convoqués pour la surveillance du BEPC dont la réunion préparatoire se tient ce lundi 12 juillet 2021 dans tous les centres d’écrit du pays à partir de 08 heures TU.

Selon les informations que nous ont envoyées nos correspondants, le phénomène se produit dans plusieurs centres d’examen à travers le pays.

Comment comprendre qu’un chargé de cours de la classe de première ne soit pas convoqué pour ni la surveillance, ni la correction du BAC1 alors que ses collègues du collège qui n’interviennent pas au lycée le soient?

Comment comprendre qu’un chargé de cours de la classe de troisième ne soit convoqué ni pour la surveillance ni pour la correction du BEPC alors que ses collègues du secondaire 2 qui n’interviennent pas au collège le soient?

Est-ce un problème d’actualisation des fichiers des surveillants et correcteurs des différents examens de fin d’année ? Et cela se répète chaque année ? Ou c’est une erreur de frappe lors de la saisie des noms pour la constitution de ces listes? Si tel est le cas, pourquoi ne pas procéder au remplacement automatique des concernés lorsque cela se signale avant le début même de la surveillance ou de la correction ? La même situation est observée également dans le déroulement du CEPD.

Quelles sont les raisons qui peuvent expliquer cette injustice dans la convocation des enseignants pour les activités des examens de fin d’année ?

Pour certains enseignants, être convoqué ou non pour ces activités leur est égal. Mais pour d’autres, et ils ont pleinement raison, cela constitue une injustice qu’il faut arrêter de commettre pour éviter des frustrations de plus dans le métier.

Les gestionnaires du personnel enseignant doivent comprendre que tous les enseignants n’ont pas la même résilience devant des injustices pareilles. Certains en sont affectés durablement et cela impacte leur rendement les années scolaires suivantes.

Lorsqu’ un enseignant ne tient pas une classe ou n’intervient pas dans un cycle, il est de bon aloi qu’il ne soit pas convoqué pour les activités des examens de fin d’année de ce cycle. S’il doit en être convoqué, qu’il le soit en complément d’effectifs et non pour prendre la place de celui qui a dispensé le cours dans la classe toute l’année.

De plus, les chargés de la constitution de listes de correction doivent comprendre que les séances de correction des examens constituent aussi pour les enseignants, une occasion de recyclage au regard des échanges qui accompagnent les corrigés types et la correction des copies proprement dite des candidats. Tous les enseignants qui tiennent les classes d’examen doivent être convoqués pour les activités des examens de fin d’année soit en totalité, soit de façon rotative lorsque le nombre l’exige.

Il serait souhaitable que de telles injustices ne soient plus constatées lors des prochaines convocations des enseignants pour les activités des examens de fin d’année.

Rappelons que dans la note de service no 68/MEPSTA/CAB/SG/2021 relative à la participation des enseignants du secondaire aux différents examens, le ministre Kokoroko affirme que : <<la participation active et responsable des enseignants aux évaluations de fin d’année fait partie intégrante de leur mission de formation. Ils ne peuvent en aucun cas y déroger>>.

Pascal S.

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