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MEPSTA: Kokoroko annonce l’évaluation des enseignants en fin d’année

Le ministre des enseignement primaire, secondaire, technique et de l’artisanat annonce à travers une note de service signée ce 15 mars 2021, l’évaluation des enseignants en fin d’année, sans complaisance, en fonction des résultats obtenus par les élèves dans leur classe ou dans leur discipline.

<< S’il est vrai que la réussite scolaire est liée à plusieurs facteurs, il devient également impérieux pour tout enseignant d’accomplir, en toute conscience, la mission qui est la sienne. Chaque enseignant, à tous les niveaux, sera donc évalué en fin d’année, sans complaisance, en fonction des résultats obtenus par ses élèves, dans sa classe et ou dans sa discipline. >> peut-on lire dans la note.

A cet effet, il demande aux directeurs régionaux, aux inspecteurs et chef d’établissement de veiller au respect scrupuleux des dispositions de la note de service par un suivi régulier dans la progression des programmes et les apprentissages.

Cette décision d’évaluer les enseignants en fonction des résultats obtenus par les élèves fait suite selon la note de service, aux informations qui sont parvenues au ministre suite à la publication de la note de service du 1er mars 2021 interdisant les cours de répétition payants dans les établissements scolaires.

Selon le ministre, certains enseignants se proposent de bâcler les cours pour imputer la responsabilité d’éventuels échecs scolaires à cette décision.

Pour le ministre Kokoroko, ces pratiques et annonces fort discutables et irresponsables, lesquelles mettraient en difficulté l’apprentissage des apprenants, seraient punies avec la dernière rigueur en cas de matérialisation.

Pascal S.

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3 commentaires

  1. Dans la région des savanes, nous sommes en avance sur le ministre. Ici particulièrement dans les lycées des fermes, nous sommes à la fois enseignants et répétiteurs . Surtout dans les zones frontalières ,les élèves n’ont pas le temps de reprendre nos enseignements à la maison où de traiter leur devoir de maison. Et bien pour ne pas rester en marge, vous devriez organiser votre temps pour qu’il assimilent automatiquement. Surtout consacré beaucoup de ce petit temps aux explications aux multiples évolutions et à la correction à chaque séance. C’est pas la peine de les envoyer aux recherches, ma foi , ils reviendront te reposer les mêmes questions. Donc nous sommes obligés de chercher à leur place. En tout cas le ministre doit savoir que notre tâche est assez lourde ici. Et c’est le seul moyen pour nous d’avoir de bons résultats. Nous n’avons jamais organiser des cours de répétition payants ici, jamais. D’ailleurs ne dit on pas que enseigner c’est répéter?.

  2. Dans la région des savanes, nous sommes en avance sur le ministre. Ici particulièrement dans les lycées des fermes, nous sommes à la fois enseignants et répétiteurs pour nos apprenants. Surtout dans les zones frontalières ,les élèves n’ont pas le temps de reprendre nos enseignements à la maison où de traiter leur devoir de maison. Et bien pour ne pas rester en marge, vous devriez organiser votre temps pour qu’ils assimilent automatiquement. Surtout consacré beaucoup de ce petit temps aux explications aux multiples évolutions et à la correction à chaque séance. C’est pas la peine de les envoyer aux recherches, ma foi , ils reviendront te reposer les mêmes questions. Donc nous sommes obligés de chercher à leur place. En tout cas le ministre doit savoir que notre tâche est assez lourde ici. Et c’est le seul moyen pour nous d’avoir de bons résultats. Nous n’avons jamais organiser des cours de répétition payants ici, jamais. D’ailleurs ne dit on pas que enseigner c’est répéter?.

  3. Bonjour mesdames et messieurs. Je jette des fleurs à notre ministre KOKOROKO. C’est quelqu’un qui travaille. J’aimerais rebondir sur le fait d’évaluer nous les enseignants, en se basant sur le taux de réussite de nos élèves. D’abord la réussite d’un élève se base sur la responsabilité de ses parents, sur l’élève même et sur nous les enseignants. En se basant sur ces trois derniers facteurs, est ce que notre ministre peut nous évaluer en se basant sur la réussite des élèves ? Ne serait pas mieux pour lui de chercher une autre solution.

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