Activités syndicales

La FESEN suspend son mot d’ordre de grève

Après trois jours de paralysie, le secteur de l’éducation retrouve sa sérénité ce jeudi 19 novembre 2020 avec la reprise effective des activités pédagogiques dans les salles de classes. Le mot d’ordre de grève de la FESEN qui devrait être reconduit jusqu’à satisfaction est suspendu après la rencontre d’hier 18 novembre entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation.

L’information est donnée par Amétékou, secrétaire général du synes-to, un syndicat de base de la FESEN à ses membres.

Dans ce qu’il y a lieu d’appeler un communiqué, le SG note avec satisfaction, la réussite de la grève avec un taux global de cessation de travail estimé à 75% dans le secondaire et remercie les enseignants pour leur compréhension et leur détermination.

Il a particulièrement remercié les chefs d’établissement qui, selon lui, ont su jouer leur rôle tout au long des 72 heures de la grève.

Il a ensuite annoncé à ses membres, la suspension de la grève pour donner une chance à la rencontre du mercredi 25 novembre prochain qui est une suite de celle tenue le 18 et dont le compte rendu est rendu public par la FESEN.

En fin, il fait savoir que la FESEN demande aux enseignants de rester mobilisés pour la suite de la lutte.

Cette suspension est à saluer car ce geste montre l’esprit patriotique des premiers responsables de la FESEN et leur sens élevé de la recherche permanente de l’intérêt général pour le bonheur du secteur de l’éducation.

Vivement, que le gouvernement continue dans sa dynamique de résolution de ce problème autour du protocole d’accord signé le 19 avril 2018 et dont les interprétations et applications l’opposent aux syndicats. La rencontre annoncée pour le mercredi 25 novembre prochain doit être celle des solutions et du retour définitif de la sérénité dans le secteur de l’éducation.

Pascal S.

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2 commentaires

  1. C’est salutaire cette décision. Mais que le gouvernement ne nous conduit pas de nouveau à aller en grève. Nous ne réclamons pas assez,mais juste ce qui est de nos droits. Donc qu’il fasse l’effort afin que l’année scolaire 2020-2021 se déroule dans de bonnes conditions.

  2. « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute »
    Jean de La Fontaine

    À bien lire le compte rendu de la rencontre tenue hier le 18 novembre 2020 entre les Syndicats des enseignants et les Ministres de tutelle, le Gouvernement ne semble pas réellement disposer à honorer les engagements pris vis-à-vis du secteur de l’éducation et, plus grave encore, le Gouvernement oppose, comme à son habitude, des promesses vagues et illusoires aux exigences de mesures concrètes et urgentes pour améliorer des conditions de travail des enseignants et des conditions d’étude des apprenants.

    En ce 21ème siècle, où la connaissance est reconnue comme la clé de voûte de tout développement économique et sociale harmonieux, comment comprendre que plusieurs millions d’apprenants et des dizaines de milliers d’enseignants soient plongés et maintenus (volontairement) dans des conditions matérielles injustes et exécrables qui menacent de priver, encore longtemps, le Togo des ressources humaines qualifiées indispensables pour révéler les défis grandissants et pressants du développement ?

    Les Syndicats ont une responsabilité et opportunité historiques de rendre à l’éducation nationale togolaise son rôle moteur dans le développement économique et social de notre pays.

    Puisse l’amour de la patrie et le sens de la responsabilité et de la redevabilité guider les parties en discussions (Syndicats et Gouvernement) pour trouver et dégager (effectivement) les moyens utiles pour remettre l’éducation nationale au cœur même de la stratégie publique de développement économique et social du Togo.

    K. Philippe AMEDODJI
    Liège – Belgique

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